Depuis qu'au début des années 70, la musique celtique a
entamé sa "renaissance", la guitare était partout
présente. Au sein du moindre groupe traditionnel breton, de la
plus basique formation irlandaise de pub. Mais...derrière.
A l'ombre du violon, de la flûte, de l'accordéon ou de la
bombarde. Jusqu'à ce qu'arrive PSG. Un nom en forme de clin d'oeil
pour désigner un trio composé de Jacques PELLEN, Soïg
SIBERIL et Jean-Charles GUICHEN. Trois "guitar heroes", des
vrais, Made In Breizh !
Si le Grand Jacques est parti poursuivre ailleurs sa Celtic Procession,
laissant les clés ( pas toujours de Sol ) à Patrice MARZIN,
le son du groupe est resté le même. Une monstrueuse "claque"
musicale pour tous ceux qui ont pu, en fest-noz comme en concert, entendre
ce monument de virtuosité. Et qui n'avaient qu'une hâte :
retrouver sur album cette collision émotionnelle. Entre riffs rageurs
de Jean-Charles, ciselures granitiques de Soïg et voltiges aériennes
de Patrice.
Et voilà les laridés, jiggs et gavottes aux teintes sépia,
repeints de rouge vif, de bleu nuit, d'ocres aux couleurs d'aube. Des
Petits Solos de Guitare du tonnerre, brillants comme l'éclair,
violents comme l'orage.
Ronan Gorgiard - Chronique présente
à l'intérieur du livret de l'album studio
"Créé en 1996,
le trio désignait à lorigine les initiales de PELLEN
(Jacques), SIBERIL (Soïg) et GUICHEN (Jean-Charles) et avait eu loccasion
de sillustrer sur disque dans la compilation Kerden (Cordes de Bretagne)
parue chez Coop Breizh. Depuis, PELLEN est parti, et le «P»
est celui de Patrice (MARZIN), ancien accompagnateur dHubert-Félix
THIEFAINE, qui vient apporter son inspiration blues et rock au premier
CD du trio acoustique. Trois guitaristes, trois pointures qui, à
laspect «donneurs de leçons» préfèrent
celui de «pourvoyeurs dénergie», tant le propos
est bien celui dune invitation à la danse : à lunisson,
ils font bouger leurs doigts pour nous faire remuer des pieds sur toute
une gamme de danses bretonnes (gavottes, ronds, plinns, ridées,
scottisches...) arrangées pour trois fois six cordes, soit dix-huit
cordes en état de bouillonnement vibratoire permanent, alertes
et à laise, célébrant une acousticité
délurée qui ne dédaigne pas non plus lélectricité
radieuse de temps à autre. Entre deux airs traditionnels reboostés,
SIBERIL et GUICHEN ajoutent quelques compositions de leur cru, et même
le sonneur Gaby KERDONCUFF sest fendu dune bien belle offrande
au trio en écrivant un An Dro PSG que lon jugerait écrit
par un guitariste. Savante combinaison de fluide rock et de carburant
plinn, ce trio atteste, sil fallait encore le démontrer,
de la place de choix que la guitare acoustique sest taillée
dans le panorama instrumental breton daujourdhui. Les festoù-noz
sont prévenus, gare à laccordage du PSG !"
Stéphane Fougère - Ethnotempos
- musiques Ethniques d'aujourd'hui
Trois "guitar heroes", des
vrais, Made in Breizh ! Ils forment le trio de guitares le plus excitant
de la scène bretonne. Échanges de riffs, échanges
de styles... un mélange forcément virtuose qui renouvelle
le répertoire traditionnel.
Des trois virtuoses, Patrice Marzin est peut-être le moins connu
du grand public amateur de musique bretonne. C'est pourtant dans la musique
bretonne qu'il débuta sa carrière aux côtés
de Gweltaz Ar Fur au début des années 80. Mais c'est en
étant au service du rock en tant que guitariste et arrangeur (Meic
Stevens, Hubert-Félix Thiéfaine) qu'il se fera un nom, un
des guitaristes les plus reconnus par ses pairs. Il revient à ses
premiers amours au sein d'une formation qui était orpheline de
Jacques Pellen, le 'trio PSG'. Remplaçant le 'P' de Pellen, bienvenue
au 'P' de Patrice
Arbedkeltiek.com
".../... leur musique est à vous couper le souffle tant elle
est musclée et surprenante de beauté ! Elle s'écoute
aussi bien qu'elle se danse et le public ne peut qu'être porté
par cette force étrange qui s'en dégage. La flûte,
la guitare et la bombarde se répondent et se mêlent savamment
pour n'être que vibrations ensorceleuses. Que vous dansiez ou que
vous regardiez ces trois musiciens, vous entrez dans la transe sur des
airs tout nouveaux. Ce trio étonnant nourrit la tradition de Fez
- Noz, la rajeunit, tout en la respectant. Du beau spectacle d'où
l'on revient, au petit matin, le corps repu, l'oreille et le coeur rassasiés.
Du bonheur, rien que du bonheur !.../..."
Club & Concerts, lors d'un concert à Bordeaux
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